Alors que les personnels en ont plus qu’assez de la dégradation des conditions de travail, des suppressions et manque de postes, du gel des salaires, le gouvernement s’obstine à imposer le « choc des savoirs » unanimement rejeté.
Comme si cela ne suffisait pas, il annonce un vaste plan d’austérité de 10 milliards d’euros, dont 700 millions d’économie dans l’Éducation Nationale.
Les revendications exprimées depuis deux semaines en Seine-Saint-Denis (et ailleurs), et notamment le 7 mars, ne concernent-elles que les personnels du 2nd degré ? En aucun cas ! Les groupes de niveaux mis en place au collège par le « choc des savoirs », maintenus par la ministre Belloubet, auront également des conséquences très concrètes pour les enseignants du 1er degré.
Lire le communiqué du SNUDI-FO : Réunissons-nous dans nos écoles ! Rejoignons la mobilisation et la grève pour l’annulation des suppressions de postes et l’abandon du « choc des savoirs » !
La politique de destruction de nos statuts, du service public d’éducation doit cesser !
Le SNUDI-FO appelle les collègues à participer à la manifestation pour les salaires et la défense de tous les services publics le 19 mars à 14h à Toulouse.
Persuadé que les sempiternelles journées d’action isolées ne permettront pas de faire plier ce gouvernement, le SNUDI-FO appelle les collègues à organiser des réunions d’école ou de secteur pour discuter de la suite et à participer ou à se faire représenter à l’AG qui aura lieu le matin à la Bourse du travail.
Pour la FNEC FP-FO et le SNUDI FO, la question est posée de l’organisation de la grève reconductible. C’est la voie que nos collègues de Seine St Denis et de la région parisienne, qui sont en grève sur le mot d’ordre : “pas de moyens ! pas de rentrée !” depuis le 26 février, nous montrent. C’est de cela dont nous devons discuter dans nos écoles avec nos collègues (PE, AESH, ATSEM…) !